09.03.2022
Communiqué du 9 mars 2022
Contact : 06 82 76 55 84
Comme toutes les métropoles de France, celle de Clermont-Auvergne est tenue par la loi d’élaborer un « RLPi » qui fixera les règles auxquelles seront soumis les panneaux publicitaires et les enseignes. À défaut, les RLP dont certaines communes étaient déjà dotées deviendront caducs et c’est la réglementation nationale qui alors s’appliquera sur l’ensemble du territoire.
L’enjeu est considérable : non seulement le futur règlement marquera pour des années, en bien ou en mal, le visage de la métropole, mais il apportera ou non les réponses qui s’imposent dans ce cadre au regard de l’urgence climatique et du respect, au sein d’un même territoire, du principe d’équité.
En 2019, Clermont-Ferrand déclarait l’urgence climatique. Depuis 2018, les réunions de concertation se sont multipliées à l’initiative de la métropole. Pour autant, le projet dans son état actuel est tout sauf une réponse appropriée aux enjeux en cause.
Responsable ? Assurément, pour l’essentiel, le cabinet d’études missionné par la métropole, connu pour décliner d’un projet à l’autre la même logique, arc-bouté sur ses positions et empressé de ne surtout pas ouvrir le débat sur les questions de fond (enjeu climatique, respect du principe d'équité, exemplarité à laquelle se doit toute collectivité, etc.). Et pour prétendre ensuite qu’il s’agit d’une « volonté politique ».
C’est donc pour empêcher que cette logique contraire à tout ce qu’il faut faire s’impose dans la capitale de l’Auvergne et dans les communes qui composent l’une des quatre métropoles de la région AURA que 9 ONG nationales et locales ont lancé l’appel pressant ci-joint à Olivier Bianchi et à Christine Mandon, vice-présidente en charge du projet.
Leur demande ? Que soient prises les dix mesures minimales permettant de sauver ce projet, et, à l’inverse, de faire de Clermont-Auvergne la métropole exemplaire qu’elle ambitionne d’être.
Un appel lancé le 14 décembre 2021, mais toujours en attente de réponse…
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