18.07.2021
Peu le savent, même parmi les adhérents de Paysages de France. Pourtant, voilà près de 30 ans qu’Edgar Morin, aujourd’hui courtisé à l’Élysée et célébré dans le monde entier, est membre d’honneur de l’association.
Un membre d’honneur qui, en 2004, avait fermement soutenu l’association dans son combat jusque devant la Chambre criminelle de la Cour de cassation, contre un membre de l’Union de la publicité extérieure bien décidé à mettre à genoux Paysages de France, mais qui, au bout du compte, avait été contraint de démonter de gigantesques publicités installées sur les toits de Paris, Boulogne-Billancourt et Levallois-Perret.
Un membre d’honneur qui, en 2015, avait tout aussi fermement soutenu l’association, alors que Ségolène Royal, ministre de l’environnement, et Emmanuel Macron (déjà), ministre de l’Économie, avaient tenté de faire passer en douce un décret scélérat taillé sur mesure pour les afficheurs. Certes, il aura fallu 7 mois de combat acharné, et, notamment, le soutien de dizaines de milliers de citoyens pour que, le 9 février 2016, les deux ministres se résignent à abandonner la partie.
Mais, dans des combats aussi violents, contre des gens aussi arrogants et puissants, le soutien d’une personnalité comme Edgar Morin aura été l’un de ces grains de sable qui permirent d’enrayer la machine infernale.