15.01.2020
Communique des associations Paysages de France
et Sites & Monuments (SPPEF)
Contact : 06 82 76 55 84
Point presse à l'issue de la rencontre
« Bombe politique »
Le projet de règlement local de publicité (RLPI) tel qu’arrêté le 24 mai 2019 par le Conseil métropolitain de Grenoble-Alpes-Métropole pourrait devenir une « bombe » politique s’il devait rester en l’état.
Une rencontre entre Paysages de France et Éric Piolle, maire de Grenoble, est donc prévue jeudi 16 janvier 2020 à 11 heures à l'hôtel de ville de Grenoble
Sauver le « soldat grenoblois »
Après les rencontres du 7 janvier avec Christophe Ferrari, président de la métropole, et avec Yann Mongaburu, président du syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération grenobloise, qui a signé un contrat avec JCDecaux (!), l'enjeu est on ne peut plus clair : il s'agit de voir comment sauver le projet.
Un formidable « coup de pub » pour JCDECAUX en particulier
L'enjeu est en effet capital : à défaut de corriger à temps, c'est-à-dire avant le vote du projet, les dérives les plus criantes, Grenoble et la métropole ne seront plus le modèle écologique qu’elles ambitionnent d’être, mais, à l'inverse, à l'origine d'un formidable coup de pub pour les afficheurs en général.
Et une exceptionnelle « carte de visite » nationale et même mondiale pour JCDecaux en particulier.
Accélérateur de catastrophes sanitaires et environnementales
Tout le monde ou presque le comprend aujourd’hui : l'incessante incitation à consommer toujours plus (fonction même de la publicité) est un accélérateur majeur des catastrophes sanitaires et environnementales qui menacent les populations, minent la planète et détruisent le climat.
« Argent sale »
Accepter "cela" sur les voies publiques au prétexte que « ça rapporte» ou « ça apporte un service », c'est donc bel et bien se financer et financer des projets avec de « l'argent sale ».
Que Grenoble-Alpes-Métropole, qui prétend « relever le défi climatique » et la Ville de Grenoble, qui est candidate au titre de « capitale verte européenne 2022 », participent ainsi à l'accélération de la destruction de la planète et à la manipulation des populations, c'est tout simplement inconcevable.
La responsabilité directe des collectivités
Car lorsque cette publicité se déploie jusque sur les voies publiques et que ces dernières deviennent même les supports privilégiés du N° 1 mondial de l'affichage publicitaire, c'est bel et bien la responsabilité directe des collectivités, dès lors "complices" de cette machine infernale, qui est en cause.
Grenoble et sa métropole veulent elles participer à cela ?
Ou devenir le modèle qu'elles disent vouloir être ?
À elles de décider.